Dans les pages éditoriales du devoir ce matin, on mentionne la fin du Forum mondial de l’eau qui se tenait à Istanbul en Turquie.
Il est tout de même difficile de croire que le Sommet a été réticent, selon Guy Taillefer l’éditorialiste, à reconnaître l’eau comme un droit fondamental.
Tout aussi surprenant de lire dans la page d’opinion le texte du doctorant en science politique, Frédéric Julien, que « Virtuellement [c’est moi qui souligne] partout où s’est établi l’humain se trouve suffisamment d’eau pour couvrir ses besoins primaires. » Si à première vue, on peut sembler d’accord avec cette affirmation qui semble logique – pourquoi s’installer, initialement, à un endroit sans eau ? – on ne peut toutefois omettre de prendre en compte dans ce débat, le détournement fait par certaines puissances. Ce n’est pas de façon virtuelle que les Palestiniens sont privés de leur juste part d’eau, que les Israéliens détournent à leurs propres fins.
Il en est de même pour les habitants du Delta du Sindh, au Pakistan. Ce n’est pas virtuellement que cette région est passée de «grenier à riz» du pays au moment de l’indépendance – fin des années 1940 – à un immense désert que la population tente de fuir par tous les moyens. (Voir « Voyage dans le delta de l’Indus, au Pakistan », un documentaire photo.)
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