Jules a maintenant six mois et demi et commence a se tenir assis. Commence tout juste.
Le weekend dernier, nous avons sorti le Mamiya 6 de l’armoire… pour remarquer qu’un film non terminé était resté à l’intérieur de l’appareil. Depuis combien de temps? Qu’y avait-il sur la pellicule? Il nous fallait le terminer et attendre encore un peu.
Cela fait parti, entre autre, d’une certaine magie lien à la pellicule: il nous faut attendre pour voir les images… avec ce que cela peut comporter de frustration, à ces temps du tout numérique… Il y a tout de même du positif: au moment de la prise de vue, on se concentre sur la prise de vue.
La journée s’annonce grise. Le matin, des amies sont venues déjeuner. Trop excitées, elles n’auront pas beaucoup mangé malgré les crêpes et le sirop. Ensuite, il aura fallu que de quelques minutes pour virer la maison à l’envers. Après certains démêlés entre qui-prend-quoi et qui-l’avait-avant-l’autre, elles se sont installées à la table pour dessiner.
Un peu plus tard, la pluie ne nous a pas empêchés d’aller nous promener en vélo avec la superbe bicyclette de Sofia et Dalhia avec leur maman Catherine.
En après-midi, les amies parties, nous nous sommes amusés à faire des empreintes de mains et de pieds avec Jules. La séance s’est bien entendu terminée par un « body painting » presque intégral de Corinne.
Corinne, Jules et ma blonde sont partis passer la semaine chez les grands-parents maternels. Ma première soirée, seul: je me suis endormi comme d’habitude autour de 21 h.
Jules vieillit.
À quatre mois, cette semaine il passe du ventre au dos. Ce jour-là, il ne tient plus en place : sans tout contrôler, dès qu’on le dépose sur le ventre, il se retourne.
Le lendemain et depuis, c’est terminé : il reste là comme on le pose, le sourire accrocher aux lèvres.
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Le tricycle, devenu cette semaine bicycle, genre « Flintstone » (sans pétale) devra attendre une bonne année!
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Cette photo de nous deux a été prise hier au moment où je préparais le souper. Pendant ce temps, Corinne était avec sa mère à la recherche de dos d’âne dans différentes ruelles. La veille, c’était à mon tour de courir auprès Corinne.