Portrait de famille, en cette veille de mon anniversaire… Corinne a maintenant deux ans et demi, Jules trois mois aujourd’hui même.
Portrait de famille, en cette veille de mon anniversaire… Corinne a maintenant deux ans et demi, Jules trois mois aujourd’hui même.
C’est dans son atelier d’Hochelaga-Maisonneuve que je retrouve Yoakim, nous sommes au printemps 2009. Nous venions de faire connaissance quelques semaines plus tôt lors d’une fête à la maison pour l’anniversaire de Marie-Pierre. Sa copine et la mienne se fréquentent depuis leurs études de maîtrise.
Nous avons échangé sur nos passions respectives : moi la photographie et le documentaire ; lui la création, les arts visuels, la vidéo aussi.
C’est donc lors de cette première discussion que je me suis invité, en quelque sorte, à l’atelier de Yoakim pour voir son travail, mais aussi son environnement et en tirer une série de photos, un portrait documentaire.
J’ai bien tardé à publier les images sur mon blogue, mais là je profite d’un essai vidéographique, If I can Fly, que Yoakim signe et vient de mettre en ligne. Pour connaître son œuvre et les galeries où il expose, visitez son site yoakim.ca.
Quartier de la Pointe-Saint-Charles à Montréal, il est à peine passé 10 heures, un mercredi matin. J’arrive chez Patricia, une amie de longue date.
À l’ombre sur la terrasse arrière, une petite table chargée de livres est dissimulée sous les journaux de la journée. Nous profitons, Patricia, son copain David et moi, d’un café pour discuter de cinéma et de littérature. De photographie aussi : David termine une exposition sur le Sud Soudan. Le temps passe. Je suis pourtant venu faire un portrait de Patricia à sa demande.
Mais cela fait aussi partie du processus photographique : prendre le temps d’entrer en relation avec son sujet, tisser des liens. Même dans le cadre d’un travail avec une amie.
De plus, je profite de ce moment pour regarder la lumière qui tombe sur son visage, pour chercher un décor, imaginer le portrait que je dois faire.
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Pour suivre Patricia et son engagement auprès du cinéma et du web, visitez son blogue « La liberté tranquille ».
Ami et collègue, c’est dans les bureaux des productions InformAction que j’ai rencontré Vincent en 2005 ou 2006. Tous les deux nous y développions des projets : il terminait « La vie après la shop », je commençais « Chroniques afghanes ».
Ensuite, nous nous sommes revus là-bas et ailleurs : le milieu du cinéma à Montréal est petit et celui du documentaire encore plus.
Il aura fallu le début du webdocumentaire PIB, l’indice humain de la crise économique canadienne, au printemps de l’année dernière, pour que Vincent et moi travaillions ensemble. L’idée de faire un portrait de lui m’est venue à ce moment. Avec PIB, il signe le récit « École-usine » de Formétal, à Montréal, et quelques épisodes de « Les camionneurs ».
En voyant la fin de la production arriver, et sans préavis, j’ai profité d’un échange de matériel de tournage avec Vincent pour croquer quelles images de lui, juste avant son départ pour l’enregistrement de la narration de son nouveau documentaire dont la sortie est prévue cet automne. Quelques minutes ont suffi.
Après une dizaine d’années de vie commune et deux filles, ma petite soeur a décidé de marier son chum. À moins que ce ne soit le contraire.
Je me suis donc amusé à faire quelques portraits de famille avec mon Mamiya. Malheureusement, la numérisation fait à partir d’un scanner à plat ne rend pas justice au potentiel de cet appareil moyen format et de la pellicule.
En juin dernier, Marie-Pierre commençait sa 29ième semaine de grossesse.
Tout au long de la grossesse, je me suis aussi amusé à la photographier à l’aide d’un appareil moyen format, comme ici, plus bas, à la 25ième semaine.
Ces photographies de bedaines ont été prises avec un appareil 120. Ce qui explique, en quelque sorte, le délai de « publication ». En plus du développement de la pellicule, il faut faire la numérisation… Cet appareil ne comprend pas que des avantages…
… Marie-Pierre et moi attendions un bébé ?
En fait, sur cette photo, elle en est à sa vingt-cinquième semaine de grossesse. Mercredi commençait la 29e.
La petite fille est prévue pour la mi-août.
«Natifs d’Espagne, Jean Gimenez et son fils, François, ont immigré au Canada en 1958. En 1965, ils se portent acquéreurs d’une ferme maraîchère à St-Édouard et vendent leurs produits au marché Jean-Talon de Montréal depuis. Ils innovent, mais à leur manière, disent-ils. Aussi, ont-ils refusé net une offre de prêt pour agrandir leur ferme. Pour eux, mieux vaut vivre modestement et heureux plutôt que de s’endetter.»
« Les leçons de la lenteur », est mon premier essai photographique avec le projet de webdocumentaire PIB.