Londres – À Newcastle, je me serais attendu à y voir une ancienne ville de charbon et d’industries lourdes disparues ; une ville qui peine à se relever de ce qu’elle a été.
C’est tout le contraire que l’on retrouve.
Newcastle est certainement passée par des temps difficiles. La fermeture d’importantes usines et de mines entraîne toujours son lot de difficultés économiques et sociales. On me raconte que les années 70 et 80 ont été particulièrement dures, soit au moment des dernières fermetures. La pauvreté et la violence étaient devenues endémiques.
C’est au tournant des années 90 que des décisions politiques ont été prises et que la ville a misé sur la culture pour ce sortir du marasme. Et cela semble avoir bien fonctionné. Plus de quinze années de grands travaux qui ont dû commencer par le nettoyage des bâtisses, couvertes de poussière de charbon.
« Aujourd’hui la ville est méconnaissable, me dit-on. C’est parce que nous étions déjà bien lancé que nous avons perdu le titre de Capitale européenne de la culture en 2008. Si Liverpool a gagné, c’est parce que le jury préférait leur donner une chance. Nous avons été, en quelque sorte, victimes de notre succès. Maintenant ce que l’on craint est le ralentissement ou l’abandon de plusieurs projets à cause de la crise économique qui frappe le pays. »
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J’essaierai de trouver une photographie qui rend un peu de ce dynamisme.
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