Erbil, Irak – En fin de journée, j’ai eu la chance de me promener une petite demi-heure avant que la nuit ne tombe, avec trois jeunes participants. Eux aussi ne connaissent pas beaucoup la ville. Ils viennent de Bagdad, comme la plupart.
D’ailleurs, pour les gens d’Erbil, ici nous sommes au Kurdistan. Il y a donc l’Irak et le Kurdistan. Deux entités.
Et si je comprends bien, jusqu’à récemment, la frontière entre les deux régions était surveillée et il fallait un « visa » pour la traverser. Interdis de se rendre à Bagdad pour les Kurdes et à Erbil pour les Irakiens.
Donc les jeunes découvrent la ville en même temps que moi. Ils doivent s’informer aux passants pour connaître la direction. Mais ils doivent aussi trouver quelqu’un qui parle arabe. Cela est, en quelque sorte, le résultat de vingt années de séparation formelle (depuis la première guerre du Golf en 1990) : la nouvelle génération de Kurde ne parle pas tout arabe.
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