Hier, les rues de Sanaa, au Yémen, ont à nouveau résonné aux bruits des manifestations, où deux groupes distincts de manifestants se sont rassemblés dans la capitale.
Les manifestants antigouvernementaux réclamaient davantage du Président qui promettait, la veille, de ne pas se représenter à l’élection présidentielle de 2013, après plus de 30 années de pouvoir sans partage.
De l’autre côté, des autocars acheminaient des partisans du Président Ali Abdullah Saleh. Pour ces derniers, le gouvernement avait répondu à leurs attentes.
Mais comment peut-on faire confiance à un dicteur qui a su conserver le pouvoir d’une main de fer pendant toutes ces années ? D’ailleurs, est-ce que les Américains laisseront faire ce changement, eux qui misent sur ce pouvoir fort pour poursuivre leur lutte au terrorisme dans ce pays oublié ?
Le Yémen serait-il aussi, comme la Tunisie et L’Égypte, à la veille d’un changement important ? La situation en Égypte qui détourne notre attention, va-t-elle permettre au pouvoir en place de se maintenir, quitte à bafouer une fois de plus les droits de sa population ?
Bref, nous sommes bien loin des rues tranquilles d’un matin de ramadan que j’ai connu en 2005.
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