Sommes-nous prêts à ça, pour ça ?
« […] les redevances sur le pétrole varient de 5 à 12,5 %, un prélèvement nettement insuffisant pour nous enrichir collectivement. Dans ce contexte, l’exploitation des hydrocarbures n’est profitable que pour une poignée de compagnies pétrolières plutôt que pour l’ensemble de la société. »
Clairement non ! Mais plutôt pour :
« Il serait plus judicieux de baser dès maintenant l’objectif de croissance économique du Québec vers la diminution à long terme de notre dépendance envers les hydrocarbures que de tenter d’en accroître l’exploitation. Seul un important virage vert peut permettre de répondre à cet objectif. Avec de telles orientations, le Danemark a vu son économie croître de 78 % depuis 1980 alors que sa consommation d’énergie est demeurée constante et que ses émissions de gaz à effet de serre ont diminué. L’exemple du Danemark démontre de façon claire qu’un tel objectif est réalisable. […] »
Source : Le Québec de 2014 n’est pas la Norvège des années 1970, Le Devoir, L.-E Boudreault et S.-P. Breton, lundi 21 janvier 2014.
Lien vers « Manifeste pour sortir de la dépendance au pétrole » que j’ai signé.
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Pour réfléchir à la question, pour aller plus loin : Fin de l’occident, naissance du monde, Hervé Kempf, Seuil, 2013. Un livre que j’ai trouvé très intéressant pour le portrait de la situation qu’il brosse et pour les pistes de solution qu’il propose. Je cite la quatrième de couverture : « […] les contraintes écologiques interdisent que le niveau de vie occidental se généralise à l’échelle du monde. Il devra donc baisser pour que chacun ait sa juste part. »
Le constat est alarmant ; les solutions ne seront pas simples.
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Sur la marée noire causée par le naufrage du Prestige sur les côtes de Galice, en Espagne.
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