Hier, j’aurai dû vous référer à l’article d’opinion, sensible et intelligent, de Josée Boileau dans son éditorial du Devoir, « Réfugiés tamouls – la fausse invasion ». Je cite les deux premiers paragraphes :
« Quatre cent quatre-vingt-douze Tamouls débarquant en sol canadien ont suffi pour susciter un tollé. Méfiance, mécontentement, xénophobie: on a tout entendu, notamment du gouvernement conservateur qui a été le premier à brandir le spectre de l’arrivée de terroriste. Et pourtant, le Canada n’est ni menacé, ni envahi.
À l’échelle du Canada, l’arrivée en bloc de 492 clandestins est un gros chiffre. Mais à celle des migrations internationales, légales ou pas, c’est quasi anecdotique. Un exemple, pour s’en tenir à une comparaison avec un pays développé: en 2006, l’Espagne avait vu débarquer clandestinement sur ses plages plus de 20 000 personnes, en vagues quotidiennes allant de 80 à 1300 Africains à la fois… […] »
C’est moi qui souligne.
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