À la fin de l’année 2005, je me suis rendu au Yémen pour le compte de l’organisation française DIA. Je devais y rester quatre à six semaines pour former des jeunes à la vidéo, de trois quartiers de Taez. Je suis revenu à Montréal qu’à la mi-décembre, trois mois plus tard, à temps pour la préparation du tournage de « Chroniques afghanes » qui devait commencer dès janvier 2006 à Kaboul.
Depuis, je n’avais que développé les films et tiré les planches contacts. Je prends donc le prétexte de l’actualité pour faire une sélection de photographies, pour ainsi vous faire part de mon travail là-bas et de vous parler de ce pays méconnu. D’ailleurs, certainement l’un des plus beaux que j’ai visité.
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Je commence donc par citer un article traduit et publié par le journal en ligne « Le journal des alternatives » de l’organisation Alternatives dont la survie, ainsi que celles de d’autres organisations progressistes, est mise en cause par le gouvernement de Harper (ce qui est une autre histoire à suivre).
« Guerre anti-terroriste au Yémen? » de Ron Jacobs, du Counterpunch, 4 janvier 2010.
« Comme si les interventions US en Irak et en Afghanistan n’étaient pas suffisantes pour étancher la soif de sang de l’Empire, les appels en faveur d’une guerre ouverte contre le Yémen se multiplient. La raison invoquée pour cette intervention est que l’homme qui a apparemment voulu faire exploser un avion de ligne le jour de Noël 2009 a séjourné un temps dans ce pays et qu’il aurait pu y recevoir des instructions.
Tout comme l’occupation de plus en plus sanglante de l’Afghanistan, Washington veut faire croire au monde que le fait d’attaquer un pays qui héberge des organisations déterminées à résister à la domination US fera en quelque sorte disparaître ces organisations et rendra le monde plus sûr. Ce raisonnement plutôt simpliste ignore quelques faits évidents.
[…] »
À suivre.
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